Pourquoi certaines femmes célèbres deviennent-elles des icônes gays ?
Une icône gay ! Qui ?
Parce que être une icône gay, ça ne se proclame pas. Les célébrités françaises qui suivent ne sont pas, n’ont jamais, absolument jamais été, et ne seront jamais jamais jamais au grand jamais et en aucun cas des icônes gays, même dans une autre vie : Mimie Mathy, Lorie, Marine Le Pen. Être une icône gay, ça ne se mérite pas non plus. Faire de l’œil aux gays et s’habiller de strass n’ont jamais fait de Régine une icône gay, ni d’Amanda Lear d’ailleurs.
Des déhanchés saccadés à la moue boudeuse sur des chorégraphies qui tuent à la Jeanne Mas, ou des sourires à pleine dents guinchant la guinguette à la Yvette Horner ont déjà été tentés maintes fois et sous plein de formes, variées à la Douchka ou bariolées à la Julie Pietri.
Et ça ne marche pas mieux. Même les grandes voix bien sonores à la Mireille Mathieu n’ont rien donné. Catherine Deneuve n’est pas une icône gay. Ni Sophie Marceau, ni Isabelle Huppert, alors Marion Cotillard…
Une icône gay alors ! Qu’est-ce ?
Mesdames, être une icône gay, ça vous tombe dessus et ça ne vous lâche plus, même après la mort. Il suffit de regarder une demi-seconde d’une pub Jex Four avec Alice Sapritch pour s’en rendre compte.
Être une icône gay, ça peut être malgré vous. Brigitte Bardot était un joli petit oiseau voluptueux et déluré mais c’est en ouvrant le bec que les gays furent conquis à vie. Et Sheila… comment ne pas fredonner « l’école est finie » sans se sentir un peu Sheila soi-même. Avec les couettes, la jupette et tout, évidement. C’est même obligé. Être une icône gay, c’est un peu être gay sans l’être.
Elie Kakou avait su incarner l’essence même de l’icône gay dans un sketch. Même s’il est impossible d’imiter ce genre de femme, tout au mieux on les singe. Elie Kakou était Dalida.
La grande et l’unique Dalida. Celle qui avait tout : la voix, l’accent, le strass, la taille, les cheveux, le caractère, le tempérament, l’énergie, le kitch, le regard, le déhanché, le rire, les larmes, les drames, …. Si on en avait fait une poupée de son vivant, on l’aurait commercialisé : la Barbie des gays !
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