C’est déjà la fin de l’été mais le soleil est toujours au rendez vous et j’adore ça. J’adore ça parce que plus le soleil est là, plus les garçons dans la rue sont dévêtus. D’ailleurs, j’en profite pour vous avouer un de mes plaisirs favoris. Quand je m’ennuie, je sors le vélo poussiéreux de sa cave et je pars en balade en ville. Sous le soleil, je prends le temps de pédaler, je flâne… et je regarde. J’adore ce moment de l’année parce que les bermudas sont de sortie. J’adore les poils des mollets et le début des cuisses. J’adore quand les garçons ont les mains dans les poches, ça tend leur bermuda et leurs fesses bombées ressortent. J’adore cette façon lascive qu’ont certains de déambuler en tongs et en short. D’ailleurs, j’adore les shorts aussi. Je les aime encore plus que les bermudas. Surtout quand leurs propriétaires sont assis, voire avachis en terrasse, pieds nus et en t-shirt. Ah les T-shirts… ! Quelle belle invention. Certains sont si bon marchés qu’ils semblent plus près du voilage qui dévoile tout que du tissus hyper couvrant. J’adore cette période de l’année car c’est la seule période où nos congénères hétérosexuels de tous acabit dévoilent tout leurs charmes, presque par mégarde ais-je envie de dire.
Par mégarde car aucun de ces bellâtres ne s’est préparé, accoutré ou habillé dans l’optique d’être scruté de haut en bas par le premier gay qui passe en vélo. Qu’il est délicieux d’observer dans son entièreté sensuelle un gaillard bien macho au bras de sa copine toute refaite dans la rue. Si vous croisez son regard, il pensera que vous en avez après sa copine, tout poitrine en avant qu’elle est. Qu’il est divin d’admirer ces papas court-vêtus entourés de leurs petites familles, complètement inconscients du sex appeal qu’ils dégagent. Les siestards débraillés dans les parcs, les branleurs en débardeurs, les footeux du bled torse poil. L’été, source perpétuelle d’émerveillements.
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