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Adorables Big Fun – Gays et Blonds dans le vent

Premiers émois de pré-adolescents gays devant la télévision

Inoubliables blondinets sautillants

Laissez moi vous parler d’un boys band. Et pas le plus exceptionnel : Big Fun. Nous sommes en plein milieu des eighties et le trio anglais est la dernière trouvaille d’un autre trio anglais, Stock, Aitken et Waterman, déjà responsables de Kylie Minogue. Big Fun était composé de trois bellâtres anglais qui étaient tous gays. Évidemment, jamais le groupe n’a été présenté comme ça dans les médias à l’époque. Leur carrière n’a duré que deux minuscules années. En 1989 ils pètent les scores dans tous les charts avec leur titre le plus célèbre qui n’était même pas une création originale mais une reprise bien flashy qui pique les yeux de « Blame it on the Boogie » ; titre immortalisé par les Jackson five, un autre boys band si l’on peut dire, mais d’un tout autre gabarit. En 1990 ils étaient déjà finis ! Un petit come back éclair quatre ans plus tard. Un nouveau membre avait été casté pour remplacer un démissionnaire et le groupe – je vous jure que c’est pas une blague – fut rebaptisé Big Fun II. Aucun n’est devenu une star par la suite.

Tout le monde s’en fout !!!! me direz vous. Ben voyons. Alors tapez Big Fun dans n’importe quel moteur de recherche et vous verrez. Ah, peut-être devrais-je d’abord vous montrer à quoi ressemblaient les membres de ce boys band insignifiant ?

Big Fun

Phil Creswick       Jason John         Mark Gillespie

Ils suscitent tout de suite l’intérêt, n’est-ce pas ? Regardez les bougez maintenant :

Big Fun – Blame in on the Boogie (1989)

Le groupe fut plébiscité par toutes les minettes de moins de treize ans de toute l’Europe. Maintenant je vous laisse imaginer les regards écarquillés de tous ces autres millions de pré-adolescents dont personne n’a soufflé mot à l’époque. Prenez le temps de bien visualiser tous ces petits gays en devenir en train de danser comme Big Fun dans le secret de leur chambre. Réfléchissez à tous ces premiers émois confus devant le clip, tous ces enthousiasmes contenus au milieu du salon familial assis entre Maman et un grand frère bien bovin, où Mémé qui n’y comprend rien. Comment oublier ces trois garçons ? Les minettes européennes sont vite passé à autre chose, ou à un autre boys band. Pour les autres, tapez Big Fun dans Google….

david jean felix

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