pornographie

William Higgins, roi du porno gay et témoin du temps qui passe

Une carrière au rythme de l’histoire de l’homosexualité et de l’industrie du porno

Une étude de l’Ifop en date du 17 décembre 2019 postule que « 39% des gays, bi et hétéro curieux regardent un film X au moins une fois par semaine » contre seulement 14% chez les hétéros. La constat de l’institut est sans appel : « la consommation de contenus pornographiques est beaucoup plus intense chez les hommes qui aiment les hommes que dans le reste de la population masculine ». Rassurez vous, l’objectif de mon article n’a absolument pas pour objectif d’analyser ces résultats.

William Higgins

Si je vous parle du porno gay, c’est parce que l’année 2019 s’est achevée avec la disparition de William Higgins, le 21 décembre. Et pour quiconque s’étant intéressé à la chose pornographique, sa disparition est davantage que la perte d’un réalisateur de films de fesses. C’est un témoin de plusieurs chapitres de l’histoire gay qui s’en est allé. Des chapitres qui vont de l’intolérance homophobe d’État à l’acceptation d’hétéro BCBG de jouer aux « gay for pay » dans du porno, et bien plus encore…

 

L’âge d’or du porno

Les années 70 virent l’éclosion de la pornographie « grand public ». Pour certains, ces années-là furent même l’âge d’or du film pornographique. On cite volontiers « Gorge Profonde »de Gerard Damiano en 1972 avec Linda Lovelace ou encore « Derrière la porte verte » la même année de Artie et Jim Mitchell avec Marilyn Chambers. Ces deux films « scénarisés » ont fait date. Outre le scandale, ils ont ouvert la voie aux films X diffusés dans des salles « ordinaires ». Beaucoup d’autres suivront. Leur sortie et leur succès coïncident avec une évolution des mœurs et une libéralisation de la sexualité occidentale. En ce qui nous concerne, il ne vous aura pas échappé que ces deux films avait un point commun. Ce sont deux films X hétérosexuels.

Casey Donovan

 

Pour ce qui est de la pornographie homosexuelle, il en allait tout autrement. Certes, il y eut bien « Boys in the sand » en 1971 de Wakefield Poole avec Casey Donovan, ou encore le film bisexuel « Score » de Radley Metzger en 1974, toujours avec Casey Donovan, mais de là à dire que ces films ont lancé tout une profusion de porno chics gay aux États-Unis comme dans toute l’Europe de l’ouest, il y a une marge.

En France, quasiment toute la carrière de Brigitte Lahaie s’est faite sur grand écran. Aux États-Unis, celle de John Holmes également. La célébrité de Casey Donovan était également importante, mais en comparaison, elle restait plus confidentielle. Les deux faces du porno à l’américaine, hétéro et homo, n’étaient pas vraiment logé à la même enseigne.

 

 

Fortement censuré dans le sud, la pornographie hétérosexuelle était pourtant courante. Il était même de bon ton de contourner la loi en vendant ou en s’échangeant les bobines de films sous le manteaux. On envisageait également les procès pour obscénité avec l’esprit de la rébellion et la certitude d’être un bon hippie ou un gros queutard, voire les deux.

 

Pour le porno gay, c’était une tout autre histoire. Les producteurs de porno eux-même se refusaient à envoyer des copies de films dans le sud pour s’éviter toute sanction.

 

 

L’obscénité homosexuelle était considérée comme la pire de toute. Pour faire simple : pas de multiplex avec grands films X gay à Miami par exemple ! C’est justement là, à Fort Lauderdale, que vivait William Higgins, jeune gay trentenaire amateur de porno. Un jeune gay forcément frustré.

 

 

 

Le monde du porno – années 70

film 16mm

Aujourd’hui, il est relativement facile de tourner des images porno, les porno amateurs tournés à l’Iphone sont légion sur les tubes X, tout comme les solos faits à l’aide d’une web cam. Les moyens d’enregistrer de l’image et du son ne font pas pour autant de tous ces amateurs du X des réalisateurs. Un réalisateur maîtrise l’éclairage, ou du moins il s’y emploie. Beaucoup de vidéos en libre accès sur les tubes sont tournés à la lumière d’un néon ou de la lampe torche d’un téléphone portable. Il faut également savoir questionner les angles de vue.

projecteur film 16mm

 

 

Qui n’a jamais regardé un porno « professionnel » en se demandant pourquoi le cameraman se focalise sur telle ou telle partie de l’action quand une autre partie, voire un zoom arrière ou un plan plus général ajouterait grandement à l’excitation du spectateur final ? Dans les années 70, hormis quelques raretés telle que « Boys in the sand », les films se font en 8 ou 16mm avec des caméras épaisses et pas toujours simples manier. La pellicule coûte cher et selon sa qualité, elle ne capte pas toujours bien la lumière. Le soleil, les ombres, l’emplacement sont les seuls moyens matériels disponibles pour cause de manque de budget. Pas d’option « j’efface et je recommence », évidement.

 

Caméra 16mm

 

Ce qui est tourné est tourné. Du coup, nombre de films des seventies sont moches, mal cadrés, mal éclairés et chiants à regarder. Mais le public gay de l’époque s’en contente. Il y a toujours ce goût de l’interdit.

 

Interdit social : l’homosexualité se vit underground et dans les bars ou clubs privés. Interdit légal : l’homosexualité supposée d’un lieu festif justifie toute descente de police. Interdit moral : un homme n’est pas une femme. Et pour terminer, un interdit religieux, où quand la vie sans sacrements du mariage et finalité procréative ne peut signifier que péché et fornication vicieuse, couplé pour les invertis à un pacte sodomite avec le malin. Autant d’interdits qu’il est militant de transgresser en matant du sexe entre hommes, même chiant et mal filmé, au fond d’une cave ou d’un sauna. C’est justement ce que William Higgins ne supportait plus.

 

 

Selon le vieux principe du « autant le faire soi-même », Higgins vend sa boutique, choisit l’illégalité et tourne son premier film porno gay en 1974. Pour faire saliver le chaland, en bon vendeur, il nomme son film « A Married Man ». Un titre comme un viol de tous les interdits. Il y a un scénario, même s’il est tout léger : un homme marié de la bonne société s’envoie tous les garçons qui passent dès que Madame a le dos tourné. Les plans sont travaillés, enfin un peu plus que dans les autres productions de l’époque. Surtout, la friandise du film s’appelle Jack Wrangler ! Un garçon bien moins acidulé que Casey Donovan.

 

Entre harcèlement policier et poursuites pénales pour obscénité, un pionnier devient grand

C’est avec les Texas Rangers aux fesses (des policiers d’État) que Higgins décampe de Houston. Il s’y était installé depuis peu pour y faire du film de cul et il recherchait des modèles dans les bars gay de la ville. Destination, le soleil californien où il fonde son propre studio, Catalina, en 1978. À peine arrivé, la même année donc, les studios sont perquisitionnés par le FBI ! Un séjour au poste plus tard, les studios Catalina, production exclusive de films de fesses gay prend son essor et le virage VHS des années 80. Une décennie que les spécialistes du porno appelle aujourd’hui le »golden age » du X. Un « golden age » rythmé par les épisodes judiciaires, les mises en accusation suivis d’abandons de poursuites et quelques séjours au poste.

 

 

Les années Catalina s’achèveront en apothéose en 1988. Un réveil aux aurores au son des sirènes d’une quinzaine de voitures de police, le double environ de flics, de matraques et de flingues. Tous venus menotter le pénitent Higgins, non pour un gang bang d’anthologie mais pour un aller direct au poste et un dépôt au frais avant l’interrogatoire musclé et l’attente gourmande des résultats de la perquisition. Une perquisition aussi minutieuse que vous pouvez l’imaginer.

 

La raison d’un tel raid : lors d’une énième recherche de modèle dans les rues, un de ses recruteurs eut la mauvaise idée de photographier un beau gosse très volontaire et tout bouillant mais qui avait oublié de dire qu’il n’était qu’un ado. D’après William Higgins, présent lors de cette prise de photo, son collaborateur prit les clichés de son propre chef, contre l’avis de Higgins qui le lui avait formellement interdit. Higgins avait clairement compris que le jeune homme en question n’était pas majeur. Pour replacer le raid policier dans son époque, rappelons que Reagan est président des États-Unis. Un président républicain et conservateur dont la mère était un membre actif de l’Église des Disciples du Christ. Un président qui appelait sa Nancy « Mommy ».

 

 

Un président pour qui la pornographie, de par son existence même, justifiait la création en mai 1985 d’une commission d’enquête pour étudier le sujet. Le procureur général chargé de tout ça s’appelait Edwin Meese. Il s’entoura de onze collaborateurs dont la majorité s’étaient déjà fait connaître du grand public comme étant des « croisés anti-pornographie » ! Ça vous donne une idée de l’ambiance de fête qui régnait au « golden age » du porno et de la VHS ! Même le magazine Playboy, pourtant assez soft, se retrouva sur le chemin de la grande croisade.

 

Couverture du rapport Meese

Maintenant imaginez William Higgins, fabricant de films de culs gay pris en flagrant délit de possession de photographie d’ados ! Que l’ado soit tout habillé importe peu pour un croisé.

 

C’est cet épisode, du genre que l’on oublie pas, qui mit un terme à l’aventure Catalina. Cet épisode mit également un terme à la vie américaine de William Higgins. Innocenté après un nouvel abandon des poursuites, plus question de retour en arrière. Higgins passe par la Thaïlande, les Pays Bas, les pays de l’Est, et finalement la République Tchèque, à Prague, où il se pose. Prague où il est justement décédé le 21 décembre dernier. Pour l’anecdote, la commission Meese accoucha d’un rapport de 1960 pages en juillet 1986. Pour en écrire autant, les croisés ont du sacrément en consommer, de la pornographie satanique.

 

William Higgins et les 80s – Un univers

Kevin Williams

Kip Noll, Jon King, Leo Ford, Rick Donovan, John Davenport, Jeff Quinn, Mike Henson, Kevin Williams, Kevin Wiles ou encore Matt Ramsey (avant qu’il ne devienne Peter North), voici en quelques noms d’acteurs porno l’univers artistique de William Higgins. Le porno n’est pas un art diront certains. Il sont pourtant bien peu nombreux les réalisateurs américains à avoir marqué si durablement les esprits avec leurs productions.

 

Leo and Lance

 

 

 

 

 

 

 

 

« The Kip Noll Fantasy » en 1979, « Brothers should do it » 1981, »Leo and Lance » en 82, « Sailor in the Wild » et « These Bases Are Loaded », tous deux de 83 ou « The Pizza Boy » en 85, sans oublier « Hot Rods » et « Big Guns » 87. C’est bien simple, lorsqu’un tube X sur le net vous propose des vidéos « Vintage », vous avez une chance sur deux ou trois de tomber sur une scène tirés d’un de ces films, même si vous ne le savez pas ! Tous des films signés William Higgins, bien entendu.

 

Avec les studios Falcon, l’univers de Catalina video à largement contribuer à propager les clichés et les images standards de ce que l’on appelle aujourd’hui un film porno gay. William Higgins n’était pas qu’un amateur de beau garçons sachant utiliser une caméra, il était un artisan du porno. Fini l’époque des prises de vue à la lumière du soleil et aux réflecteurs bas de gamme, les années 80 sont l’air des plateaux de tournage, des projecteurs avec gélatine colorée, des réflecteurs professionnels et de la scénographie.

 

 

 

 

 

Les modèles sont coiffés et pomponnés, les corps sont épilés au poil près et les ébats sont chorégraphiés, voire répétés pour placer la caméra là où il faut. Les VHS se vendent comme des petits pains.

 

L’époque étant aux vidéo-clubs à chaque coin de rue, aux sex shops, et aux quartiers gay, le monde entier est vite « inondé ». S’il vous vient à l’esprit un scénario lambda de sauterie entre éphèbes californiens sur une musique 80s, autour d’une piscine de rêve sous un ciel bleu azur, il y a de grande chance pour que cette vision, devenue rengaine, vous vienne d’un film de William Higgins. Avec les réalisateurs Matt Sterling, Joe Gage ou John Travis, Higgins fabriquait du rêve gay où l’on voyait de beaux garçons sous toutes les coutures, dans de beaux décors.

 

Pas de violence, le sexe entre hommes est davantage matière à camaraderie que de romance à l’eau de rose. Pas de soumission, pas de violence, plutôt des gestes d’affection, et même des bisous. Enfin du sexe gay, du fantasme bien filmé, bien « monté ». Un film de Higgins vous arrivant par la poste quand on vit au fond d’une campagne reculée, c’est bien souvent la seule chose qui touche à ce que le gay n’a pas accès dans le monde culturellement hétéronormé des années 80 : la sexualité. Les VHS de culs gay étaient avant tout des VHS de fantasmes homosexuels faites pour des spectateurs gay, où qu’ils soient. Ils diffusaient une vision de la sexualité entre garçons. Une sexualité simple, libérée, exubérante et sans honte. Peu de personne ont autant contribuer à façonner toute un imaginaire érotique collectif.

 

En France, seul Jean-Daniel Cadinot eut cet impact là. Dans le monde, les beaux garçons en VHS des studio Catalina, Falcon ou encore HIS vendaient du rêve américain gay. Ils vendaient San Fransisco, la Californie, tout un mode de vie. Alors qu’en 1974, Higgins débarque en pionner du porno en 8 mm qui veut faire mieux que les laideurs visuelles existantes, en 1988, il plaque le soleil californien, puis les États-Unis en grand professionnel du porno. Il cesse l’aventure Catalina et les VHS pour migrer vers d’autres garçons, à l’Est, à l’ère de DVD naissant.

 

William Higgins : du DVD à l’ère du web

Mieux qu’un professeur de langue, William Higgins enseigna au monde gay le mot Czech. Un mot qu’il mit à toutes les « sauces » : « Czech is in the male » en 1998, « Bounced Czechs » et « Double Czechs » en 2000, « Czech breaking Russians » en 2011, la saga des « Czechs up » depuis 2001 ou encore la série « Broke Czech guys » à partir de 2013.

 

Mieux qu’un agent touristique, il fit découvrir et aimer Prague : « Prague Buddies » en 1998, « Barefoot in Prague » en 2004. Il initia nombre de gay aux sonorités des noms en vogue sur les rives de la Vtlava. Des noms comme Pavel Novotny, par exemple, également connu sous le nom Jan Dvorak. « Meet Mila Mavek » ou « Meet Martin Gadja » en 2017 – 2018 sont autant d’invitations à la rencontre qu’au voyage. « Inside Jirka Gregor » en 2005 l’est encore davantage.

 

 

 

En quelques années à l’Est, Williams Higgins est redevenu un pionnier. Suivi par beaucoup d’autres, il contribua grandement à mettre sur les radars pornographiques gay l’anatomie masculine venue d’Europe centrale. Le mur de Berlin à peine tombé, la pornographie américaine, celle qui avait façonné les fantasmes occidentaux à coup de Beefcakes magazines et d’ébats vidéo entre éphèbes californiens depuis les années cinquante se retrouva confronté aux garçons de l’Est. Elle ne s’en débarrassera plus jamais.

 

L’Est dont Higgins dira : « C’est plus simple de faire du business ici ! Le communisme a fait des merveilles ! La propagande antireligieuse des Soviétiques a dédiabolisé le rapport au sexe chez les Tchèques. Les gens ont une sexualité bien plus libérée qu’aux États-Unis. Tant que tu les paies bien, ils s’en foutent !« . Et de toute évidence, la toute fraîche société « William Higgins productions » devait grassement rémunérer cette qualité. Plus grassement encore que le salaire mensuel moyen Tchèque, soit 1200 en 2018.

 

 

 

 

 

 

Lorsque l’on sait que plusieurs sites web gay sont bloqués en Hongrie, Slovaquie et République Tchèque, tout est permis. Si les Gay for Pay ont toujours existé au États-Unis, à Prague comme ailleurs, sur les décombres de l’ex-empire soviétique, les Gay for Pay sont devenus la base solide d’un business très « juteux ». De beaux garçons hétéros, c’est à dire très masculins avec un physique de jeune marié ou de gendre idéal, dans des scènes travaillées, bien filmées et souvent bien rythmés, le tout souvent sans préservatifs et où tout ce que l’on aimerait faire à de si beaux garçons arrive, chez vous, sur ordinateur, scène après scène, posture après posture, méthodiquement. Un fantasme s’est démocratisé, en quelque sorte.

 

 

 

 

Les facilités de tournage, la rapidité des évolutions techniques et l’arrivée du net qui permet de « toucher » le spectateur chez lui permet à l’ancien vendeur devenu un redoutable businessman du cul de diversifier son « offre ». William Higgins filme les casting, des solo. Comme à ses début, comme à l’ère de la VHS triomphante, Higgins innove. La série « Helping Hands » démarrée dès 2002 en est la meilleur illustration, et du grand Art commercial ! En DVD d’abord, puis sur le site William Higgins.com, la série est l’initiatrice de la grande « vague » des films dit P.O.V (Point of View). Le modèle, souvent un jeune hétéro gay for pay, est au centre. Il est tout coiffé, tout pomponné, tout beau et tout chaud. Le décor est spartiate : un canapé confortable ou une chaise à l’assise profonde. Seule une paire de mains étrangères, baladeuses et expertes intervient.

 

 

 

Le modèle est offert, les mains tripoteuses n’ont à leurs disposition que leurs dix doigts, deux paumes de main et toute la force des poignets. Cela suffit amplement. Avec les années, un sex toy est utilisé. Le tout est filmé du point de vue de celui qui regarde. Le spectateur s’approprie le modèle par procuration comme un ado qui joue au jeux vidéo. La manette de l’ado étant remplacé par le manche du spectateur. Un manche dont je vous laisse imaginer l’utilisation. Une façon de filmer qui fit des émules dans l’univers porno du monde entier.

 

Pour conclure, William Higgins, ce sont des films qui ont guidé la pornographie homosexuelle sur plus de 40 ans, et un nom, toujours synonyme d’un bon moment. C’est l’homme derrière tous ces fantasmes filmés qui vient de décéder à Prague d’une crise cardiaque, quelques jours avant noël. Visionner une scène tournée par William Higgins, qu’elle date de 1974, 1988, 1999, 2005 ou 2019, c’est visionner le leg d’un géant du porno.

 

William Higgins

Pas seulement un réalisateur de films de fesses, mais un créateur d’imaginaires pornographiques homosexuels. Davantage qu’un témoin de l’évolution d’une industrie, il en était l’un des acteurs principaux. Un éternel pionnier qui a contribué à façonner l’idée que l’on se fait aujourd’hui de la pornographie gay. Avouez que vous ne vous dites pas souvent tout ça en vous paluchant sur un de ses films !

david jean felix

Blog gay français- homosexualité et homophobie - histoire et photographie - articles et humour

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commentaires

  • Même pour nous qui l'avons vécu, on a peine à réaliser le niveau de bêtise qu'Higgins a du combattre.
    Honneur lui soit rendu.

    • Merci pour ton message. J'ai pensé à faire cet article en me disant qu'on voyait souvent le nom William Higgins au début de vidéo sans jamais faire le lien avec tout ce qu'il avait fait.

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